Venue d'Afrique du Sud, KMAT ne se contente pas de jouer de la house music ; il façonne des expériences. Oubliez la perfection stérile des sets préprogrammés : le DJing de KMAT est un acte viscéral, improvisé, une conversation avec la foule alimentée par des rythmes tribaux profonds et une pulsation incessante. Son parcours, forgé dans le creuset de la scène club vibrante de Johannesburg, révèle un son qui défie toute catégorisation facile, empruntant à la fois à l'attrait hypnotique de l'afro-house et à l'énergie motrice de la tech progressive. Alors que de nombreux DJs se contentent de boucles disponibles, KMAT construit ses morceaux brique par brique, incorporant des instruments en direct et des enregistrements sur le terrain pour injecter une sensation authentique et organique. Cette dédication à l'artisanat est évidente dans des titres comme "Ungazilibali", où des percussions superposées et des voix obsédantes se fondent en une tapisserie sonore profondément émouvante. C'est cet engagement envers l'authenticité, un refus de compromettre sa vision artistique, qui lui a valu un public dévoué tant au niveau local qu'international. Plus qu'un simple DJ, KMAT est un conteur sonore, tissant des récits à travers le son. Il se soucie moins des tendances éphémères et se concentre davantage sur la création d'une musique qui résonne à un niveau plus profond. Sa quête incessante d'originalité le désigne comme un artiste à surveiller, qui continue de repousser les limites de la house music tout en restant fidèle à ses racines africaines. L’ascension de KMAT laisse entrevoir un artiste sur le point d'obtenir une reconnaissance encore plus grande, un artiste dévoué à la puissance de la connexion authentique par la musique.