
Jerry Cantrell : un nom qui évoque non seulement Alice in Chains, mais aussi un son de guitare distinct et brûlant, et une sensibilité d'écriture qui plonge dans les profondeurs du désespoir avec une beauté surprenante. Bien plus qu'un simple architecte du grunge, Cantrell est un maître artisan du hard rock mélancolique, tissant ensemble des éléments de metal, de blues et de country en une tapisserie sonore à la fois intime et monumentale. Émergeant du creuset de Seattle à la fin des années 80, le jeu de guitare de Cantrell est devenu synonyme du son signature d'Alice in Chains : des riffs épais et distordus, superposés à des harmonies vocales obsédantes. Sa carrière solo, lancée avec *Boggy Depot* en 1998, lui a offert une toile plus large, mettant en valeur sa vulnérabilité lyrique et élargissant sa palette musicale. Des albums comme *Degradation Trip* (Vols. 1 & 2) ont solidifié son statut d'artiste solo formidable, repoussant encore plus les limites créatives. L'influence de Cantrell dépasse la simple foule vêtue de flanelle ; son style de guitare a inspiré d'innombrables musiciens, et ses chansons résonnent avec quiconque se débat avec la perte et la dépendance. Il a collaboré avec des artistes allant de Metallica à Elton John, un témoignage de sa polyvalence et de son respect au sein de l'industrie. Des œuvres récentes, comme *Brighten* en 2021, continuent d'explorer les thèmes de la résilience et de l'espoir, prouvant que même dans les recoins les plus sombres, Cantrell trouve le moyen de briller.