Henry Wu n'est pas simplement un DJ; c'est un architecte sonore, construisant méticuleusement des paysages où le broken beat, l'improvisation jazz et le grain londonien entrent en collision. Émergeant du terreau fertile de la scène beat du sud de Londres, Wu, également connu sous le nom de Kamaal Williams, a tracé une voie unique, qui évite les catégorisations faciles. Son son, mieux décrit comme une tapisserie vibrante de funk futuriste, doit autant à Yussef Lateef qu'à Theo Parrish, filtrant des harmonies jazz complexes à travers un prisme d'énergie brute, prête pour le dancefloor. Wu a d'abord acquis une reconnaissance grâce à ses collaborations, notamment avec Yussef Dayes en tant que Yussef Kamaal, avec la sortie de l'album séminal "Black Focus", un disque devenu une pierre angulaire de la renaissance du jazz britannique. Se lançant en solo, les productions solo de Wu ont cimenté sa réputation, caractérisées par des rythmes de batterie complexes, des synthés planants et une sensibilité typiquement londonienne. Il a honoré des labels comme Eglo et son propre Wu-La, repoussant les limites de la musique électronique contemporaine. Au-delà de ses prouesses en matière de production, Wu est un DJ recherché, connu pour ses sets éclectiques qui mélangent harmonieusement les genres et les époques. C'est un conservateur d'ambiances, attirant les foules dans son monde de rythmes soulful et de conception sonore avant-gardiste. En constante évolution, Wu reste une force vitale dans la formation du son de l'électronique moderne infusée de jazz, repoussant sans cesse les limites et défiant les attentes. Ses derniers projets, notamment des mixes DJ et des productions collaboratives, continuent de consolider sa place à l'avant-garde de la musique innovante.